La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) a fait entendre sa voix lors du 10e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE), qui s’est réuni du 29 juillet au 2 août derniers.
Aux côtés du Syndicat national de la recherche scientifique et du Syndicat national de l’enseignement supérieur (France), la FQPPU a fait adopter deux résolutions visant à défendre tant les travailleur·euses universitaires qu’une recherche libre et fondamentale. Il convient de souligner que l’IE est une organisation mondiale qui représente plus de 32 millions d’enseignant·es et de personnels de soutien. Son Congrès constitue une tribune internationale incontournable pour débattre de l’avenir de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Défendre la recherche universitaire
La première résolution demande une réaffirmation mondiale du financement public pour la recherche libre. « Financer la recherche uniquement en fonction des besoins économiques ou technologiques à court terme est une menace pour l’avenir de nos sociétés », a déclaré Madeleine Pastinelli, présidente de la FQPPU, lors de son intervention au Congrès. Cette résolution souligne l’importance de maintenir un financement autonome de la recherche, à l’abri des pressions politiques ou économiques.
À travers sa participation à l’IE, la FQPPU poursuit sa défense d’une éducation publique et de qualité, essentiellement financée par des fonds publics. À ce titre, ces deux résolutions renforcent une mission commune, partagée par ses 383 organisations membres : celle de protéger l’éducation et la recherche des dérives politiques et économiques qui, partout dans le monde, abondent en ce moment.
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