Le COPLA confirme : sans motifs sérieux, la ministre de l’Enseignement supérieur aurait bel et bien bafoué les principes de la Loi sur la liberté académique

S’il restait des doutes, ils se dissipent à présent : un comité d’expert·es, présidé par la professeure de droit Lucie Lamarche, conclut qu’à défaut de pouvoir justifier sa décision en fournissant des motifs conformes aux principes enchâssés dans la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire, le refus du gouvernement de procéder à la nomination de Denise Helly au conseil d’administration de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) constitue bel et bien une atteinte à sa liberté académique, de même qu’à celle de l’ensemble du corps professoral de l’établissement.

Le milieu de la recherche s’oppose massivement au projet de loi n° 44 : la FQPPU demande au gouvernement de l’abandonner ou de modifier sa proposition

Il ne se passe pas un jour sans que des professeur·es, des étudiant·es, des professionnel·les de recherche et des personnes issues du grand public ne s’expriment contre le projet de loi n° 44 (PL44) : face à ces appréhensions largement partagées, la Fédération des professeures et professeurs d’université (FQPPU) demande au gouvernement de reculer ou de transformer significativement cette réforme qui menace l’avenir de la recherche libre et indépendante au Québec.

La ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry confirme son ingérence politique dans le refus de la nomination de la prof. Denise Helly au CA de l’INRS

Après plus d’un mois de demandes de clarifications qui sont restées sans réponse, le ministère de l’Enseignement supérieur vient de confirmer les craintes exprimées par les professeur·es et les étudiant·es de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), de même que par l’ensemble de la communauté universitaire : la ministre Pascale Déry s’est bel et bien immiscée dans le processus de nomination de la professeure Denise Helly au conseil d’administration de son université.