La FQPPU appelle au respect du droit à la liberté d’expression et de manifestation pacifique sur les campus universitaires

La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université s’inquiète des commentaires récents du premier ministre François Legault, qui a demandé au Service de police de Montréal de démanteler de force un campement de manifestation pacifique installé sur le campus de l’Université McGill.
Le COPLA confirme : sans motifs sérieux, la ministre de l’Enseignement supérieur aurait bel et bien bafoué les principes de la Loi sur la liberté académique

S’il restait des doutes, ils se dissipent à présent : un comité d’expert·es, présidé par la professeure de droit Lucie Lamarche, conclut qu’à défaut de pouvoir justifier sa décision en fournissant des motifs conformes aux principes enchâssés dans la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire, le refus du gouvernement de procéder à la nomination de Denise Helly au conseil d’administration de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) constitue bel et bien une atteinte à sa liberté académique, de même qu’à celle de l’ensemble du corps professoral de l’établissement.
Non, le financement de la recherche libre n’est pas une priorité du gouvernement : une analyse de la FQPPU révèle que la proportion de financement sans modalités des FRQ a diminué de manière importante

Une analyse des données provenant des états financiers des Fonds de recherche du Québec (FRQ) par la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) dévoile une situation inquiétante, présentée de manière trompeuse par les promoteurs du projet de loi n° 44 (PL44) : s’il est vrai que le budget total des FRQ s’est accru depuis sa prise en charge par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), ce sont les subventions avec modalités, qui soutiennent la recherche ciblée, qui ont augmenté, alors que la part relative du financement sans modalités, permettant la recherche libre, a diminué de façon importante.
Le milieu de la recherche s’oppose massivement au projet de loi n° 44 : la FQPPU demande au gouvernement de l’abandonner ou de modifier sa proposition

Il ne se passe pas un jour sans que des professeur·es, des étudiant·es, des professionnel·les de recherche et des personnes issues du grand public ne s’expriment contre le projet de loi n° 44 (PL44) : face à ces appréhensions largement partagées, la Fédération des professeures et professeurs d’université (FQPPU) demande au gouvernement de reculer ou de transformer significativement cette réforme qui menace l’avenir de la recherche libre et indépendante au Québec.
La FQPPU recommande au gouvernement de renoncer au projet de loi n° 44 ou d’y apporter des amendements importants

La FQPPU rend public son mémoire Protéger la recherche au Québec – toute la recherche, réitérant au passage son opposition au projet de loi n° 44.
Ramener la recherche universitaire 20 ans en arrière

Dans une lettre d’opinion parue au Devoir le 16 mars 2024, Madeleine Pastinelli met en lumière les risques du projet de loi n° 44 sur la vitalité et la diversité de la recherche au Québec.
La recherche doit servir le bien commun, non pas les seuls intérêts économiques : les profs d’université dénoncent le transfert des Fonds de recherche sous le ministère de l’Économie

La science n’existe pas que pour enrichir des portefeuilles et favoriser l’économie, rappelle la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) au ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.
Jouir d’un pouvoir est une chose, l’exercer de manière arbitraire en est une autre : réponse à Patrice Garant

La poursuite de la mission universitaire n’est possible que si l’on respecte l’autonomie des universités, sans laquelle il ne saurait y avoir de réelle liberté académique.
La ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry confirme son ingérence politique dans le refus de la nomination de la prof. Denise Helly au CA de l’INRS

Après plus d’un mois de demandes de clarifications qui sont restées sans réponse, le ministère de l’Enseignement supérieur vient de confirmer les craintes exprimées par les professeur·es et les étudiant·es de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), de même que par l’ensemble de la communauté universitaire : la ministre Pascale Déry s’est bel et bien immiscée dans le processus de nomination de la professeure Denise Helly au conseil d’administration de son université.
Refus d’entériner une nomination au conseil d’administration de l’INRS : une ingérence politique inquiétante

C’est une situation complètement inusitée et qui pose de sérieuses questions quant à l’autonomie des universités : la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, et le gouvernement du Québec n’ont pas entériné la nomination de la professeure titulaire Denise Helly au conseil d’administration de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).