Face à l’échec de l’Université McGill à négocier une convention collective tel que le prescrit pourtant la loi, les membres de l’Association McGillienne de professeur.e.s de droit (AMPD) se sont massivement prononcé·es en faveur d’un mandat de grève de cinq jours. « Bien que McGill ait l’obligation légale de négocier de bonne foi, elle refuse de le faire », affirme le président de l’AMPD, Evan Fox-Decent. « Cela ne nous laisse pas d’autre choix que de prendre des mesures, à moins que nous ne voyions un changement significatif dans l’approche de l’Université. »
L’équipe de négociation retourne donc à la table aujourd’hui, en insistant cependant pour que l’administration négocie de manière constructive sur un certain nombre d’enjeux non-monétaires, notamment à propos de questions liées à l’équité et à la diversité.
« Nous espérons que l’Université reviendra à la table des négociations de bonne foi, mais nous sommes tout à fait prêt·es à exercer le mandat de grève que nos membres nous ont confié si l’Université ne fait pas avancer les négociations sur les questions non monétaires d’ici la fin de 2023 », a déclaré la négociatrice de l’AMPD, Kirsten Anker.
Dans ce bras de fer avec l’administration, la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université se réjouit du résultat de vote sans équivoque, et en profite pour exprimer son entière solidarité aux collègues de l’Université McGill.
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