Ramener la recherche universitaire 20 ans en arrière
Dans une lettre d’opinion parue au Devoir le 16 mars 2024, Madeleine Pastinelli met en lumière les risques du projet de loi n° 44 sur la vitalité et la diversité de la recherche au Québec.
Dans une lettre d’opinion parue au Devoir le 16 mars 2024, Madeleine Pastinelli met en lumière les risques du projet de loi n° 44 sur la vitalité et la diversité de la recherche au Québec.
S’il est vrai la liberté académique peut valablement être limitée par les exigences de l’éthique de la recherche, il reste fondamental que l’application des réglementations qui y sont relatives n’imposent pas aux chercheur·euses des limites qui iraient au-delà de ce qui est raisonnable et qui restreindraient indument la liberté académique.
La liberté académique est l’un des fondements de notre démocratie, mais son importance reste méconnue. En six épisodes clairs et percutants, la série Facultés en
La science n’existe pas que pour enrichir des portefeuilles et favoriser l’économie, rappelle la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) au ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.
C’est un événement qui n’était jamais advenu à l’Université McGill depuis sa fondation en 1821 : une grève de professeur·es, celle de l’Association mcgillienne de professeur·es de droit (AMPD), se tiendra le mardi 13 février sur le campus.
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La poursuite de la mission universitaire n’est possible que si l’on respecte l’autonomie des universités, sans laquelle il ne saurait y avoir de réelle liberté académique.
Après plus d’un mois de demandes de clarifications qui sont restées sans réponse, le ministère de l’Enseignement supérieur vient de confirmer les craintes exprimées par les professeur·es et les étudiant·es de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), de même que par l’ensemble de la communauté universitaire : la ministre Pascale Déry s’est bel et bien immiscée dans le processus de nomination de la professeure Denise Helly au conseil d’administration de son université.
C’est une situation complètement inusitée et qui pose de sérieuses questions quant à l’autonomie des universités : la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, et le gouvernement du Québec n’ont pas entériné la nomination de la professeure titulaire Denise Helly au conseil d’administration de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).
Comment s’articulent la liberté académique et le devoir de loyauté envers son employeur?
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