Jouir d’un pouvoir est une chose, l’exercer de manière arbitraire en est une autre : réponse à Patrice Garant

La poursuite de la mission universitaire n’est possible que si l’on respecte l’autonomie des universités, sans laquelle il ne saurait y avoir de réelle liberté académique.
La ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry confirme son ingérence politique dans le refus de la nomination de la prof. Denise Helly au CA de l’INRS

Après plus d’un mois de demandes de clarifications qui sont restées sans réponse, le ministère de l’Enseignement supérieur vient de confirmer les craintes exprimées par les professeur·es et les étudiant·es de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), de même que par l’ensemble de la communauté universitaire : la ministre Pascale Déry s’est bel et bien immiscée dans le processus de nomination de la professeure Denise Helly au conseil d’administration de son université.
Refus d’entériner une nomination au conseil d’administration de l’INRS : une ingérence politique inquiétante

C’est une situation complètement inusitée et qui pose de sérieuses questions quant à l’autonomie des universités : la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, et le gouvernement du Québec n’ont pas entériné la nomination de la professeure titulaire Denise Helly au conseil d’administration de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).
Comprendre la liberté académique à l’aune du devoir de loyauté

Comment s’articulent la liberté académique et le devoir de loyauté envers son employeur?
Bilan : des victoires à souligner et des combats encore à mener

Nous avons commencé l’année avec une situation historique, qui n’était jamais advenue à la Fédération depuis sa création en 1991 : une douzaine de syndicats membres se sont trouvés en négociation en même temps, dans un contexte où les conditions de travail des professeur·es se dégradent à bien des égards.
Est-ce qu’un·e professeur·e peut critiquer publiquement son université ? La COPLA diffuse un avis sur le devoir de loyauté à l’aune de la liberté académique

Le droit de regard des dirigeant·es d’une université sur la parole de ses professeur·es est sensiblement moindre que celui d’autres entreprises à l’égard de leurs salarié·es.
Déclaration de la FQPPU sur la liberté académique dans le contexte du conflit israélo-palestinien

Échapper à la censure politique et institutionnelle est d’une importance cruciale en temps de guerre et de conflit, alors que les écrits et propos des chercheurs·euses peuvent contribuer à rectifier ce que véhiculent les campagnes de désinformation.
Nouvel avis du comité de la Commission permanente sur la liberté académique : certaines dispositions du projet de loi 23 portent atteinte aux garanties prévues par la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire

Le projet de loi 23 a pour effet de consolider et légitimer la mainmise directe du ministre de l’Éducation sur les programmes universitaires de formation des enseignants en définissant, avec l’avis de l’Institut ou non, le contenu des compétences recherchées et celui des programmes de formation.
Certaines dispositions du projet de loi 23 portent atteinte aux garanties prévues par la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire

Le projet de loi 23 a pour effet de consolider et légitimer la mainmise directe du ministre de l’Éducation sur les programmes universitaires de formation des enseignants en définissant, avec l’avis de l’Institut ou non, le contenu des compétences recherchées et celui des programmes de formation.
Liberté académique et critique d’Israël : la FQPPU adopte une résolution s’opposant à la définition de l’antisémitisme promue par l’IHRA

Toute critique à l’encontre de l’État d’Israël ne saurait être assimilée à de l’antisémitisme : à cet effet, réunis en Conseil fédéral, les membres de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) ont adopté une résolution rejetant une définition qui le suggère, celle de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).