Le gouvernement de l’Ontario tente de passer outre au droit de grève

La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU), à l’instar de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), encourage ses membres à soutenir les actions de solidarité locales avec les 55 000 travailleuses et travailleurs de l’éducation du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui se voient refuser leur droit légal de grève. Les travailleuses et travailleurs du SCFP, qui comprennent le personnel de soutien, les aides-enseignant·e·s, les éducatrices et éducateurs de la petite enfance et les gardien·ne·s, fournissent un soutien essentiel dans les écoles, mais gagnent en moyenne seulement 39 000 $ par an.

Les membres du SCFP de l’Ontario ont l’intention de manifester demain vendredi 3 novembre pour défier la tentative du gouvernement de l’Ontario de passer outre aux droits fondamentaux garantis par la Charte.

Le directeur général de l’ACPPU, M. David Robinson, a déclaré que cette mesure du gouvernement de l’Ontario est « une action illégale, une ingérence inconstitutionnelle du droit à la libre négociation collective au du droit de grève ».

Les membres de la FQPPU, qui généralement ne pourront pas se joindre physiquement aux lignes de piquetage et aux rassemblements prévus, sont invités par la Fédération à manifester leur soutien par l’intermédiaire des médias sociaux. Nous encourageons les membres de la FQPPU à prendre toute action de solidarité qu’ils jugeront appropriée.

En raison du caractère exceptionnel de la situation et de la nécessité de rappeler publiquement l’importance pour nos membres du respect du droit de grève, la FQPPU versera un soutien financier de 5 000 $ au SCFP de l’Ontario.

 

Pour plus d’information (site du SCFP-Ontario) :
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