Le combat antisyndical que mène l’Université McGill menace la tenue du plus grand rassemblement d’universitaires au Canada

Mépriser le droit à la négociation de ses salarié•es finit par coûter cher : une grève générale illimitée, déclenchée le 24 avril dernier par l’Association mcgillienne de professeur•es de droit (AMPD), menace présentement la tenue du Congrès de la Fédération des sciences humaines – le plus grand rassemblement d’universitaires au Canada, qui doit se tenir des 12 au 21 juin prochains – sur le campus de l’Université McGill.

Bilan : des victoires à souligner et des combats encore à mener

Nous avons commencé l’année avec une situation historique, qui n’était jamais advenue à la Fédération depuis sa création en 1991 : une douzaine de syndicats membres se sont trouvés en négociation en même temps, dans un contexte où les conditions de travail des professeur·es se dégradent à bien des égards.

Un mandat de grève pour les professeur·es de droit de McGill

Face à l’échec de l’Université McGill à négocier une convention collective tel que le prescrit pourtant la loi, les membres de l’Association McGillienne de professeur.e.s de droit (AMPD) se sont massivement prononcé·es en faveur d’un mandat de grève de cinq jours.